Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fixionada
19 février 2013

*Deux tout petits chats

Deux tout petits chats vivaient bien tranquilles, Chacun son plaisir, sa prédilection, Pour lesquels ils avaient la patte habile, À en jouir avec délectation. Le chat blanc, qui était de porcelaine, Aimait le monde s'en s'y frotter trop, Trop effrayé...
Publicité
Publicité
19 février 2013

*Les rimes de sang

Nous nous sommes trouvés par plume et par hasard, Deux oiseaux égarés que rien ne rapprochait, À part quelques poèmes un peu trop bavards, Qui trop tôt nos coeurs et nos âmes ont enflammées; Peut-être t'ai-je fait peur avec trois fois rien, Mais cependant,...
14 janvier 2013

Cinq jours depuis que nous nous sommes vus, Cinq

Cinq jours depuis que nous nous sommes vus, Cinq tours que la sphère s'est révolue, Nous avons parlé, mais l'écran transforme, Chaque mot que la parole performe. Ainsi donc sans s'être une fois revus, Mes rimes te sont pourtant dévolues, Quel est ce sentiment...
11 janvier 2013

Le chercheur d'étoiles

Si beau jeune homme qui jamais ne te dévoile, Comme un chat aux longues griffes noires de jais, De trop creuser la terre à chercher une étoile, Ne dois-je attendre de toi toujours qu'un rejet ? Quand ce soir-là, les fines lames de nos mains, Caressaient...
11 janvier 2013

Deux étoiles

Deux étoiles s'étaient croisées au crépuscule, Douces chrysolites dans le noir vespéral. Dedans le ciel immense, deux yeux minuscules Devinant dans la nuit, un moment puerpéral. Ainsi donc, solitaires et mélancoliques, Elles contemplèrent, sous le ciel...
Publicité
Publicité
11 janvier 2013

Tu écris en larmes de sang

Tu écris en larmes de sang Sur des feuilles de kératine, Ces blessures que tu ressens Comme des lames adamantines. Du visage, l'encre descend Hors de ton oeil d'alizarine, Suivi par ton regard pressant, En rendant ta peau purpurine. Comprends-tu ce que...
6 janvier 2013

À un poète nacreux, amoureux d'une fée verte...

Noyée vive en son immense cercueil de verre, Lascive elle t'attend, ses écueils par-devers, Que sous son emprise tu ne la descelles, Mais ta méprise, hélas, tu ne la décelles. Peut-être y chercheras-tu l'âme de Verlaine ? Tu n'y trouveras, que des larmes...
Publicité
Publicité
Fixionada
Publicité
Publicité